Préalable

Nous conservons le principe d’une dynamique internationale non « formelle », celle d’un collectif affinitaire qui n’est pas structuré en association, fédération, …. Les membres de Convergence(s) pour l’Éducation Nouvelle, partagent les mêmes valeurs de référence (Éducation Nouvelle, éducation active), les enjeux évoqués dans le Manifeste et le projet politique global de Convergences. Ceci constitue le socle commun, non négociable, dont l’acceptation est le préalable à toute demande d’appartenance.

Fonctionnement

Il est constitué un Collectif d’Animation qui réunit plusieurs fois par an l’ensemble des membres de Convergence(s). Ce collectif accueille des membres de chaque organisation et travaille principalement à distance pour favoriser la participation du plus grand nombre (dimension internationale). Il décide sur la base du consensus mais peut procéder par vote en cas de nécessité (majorité des 2/3 présents). Pour la conduite « au quotidien », nous maintenons un Comité de Pilotage comprenant les membres fondateurs et deux organisations volontaires, intéressées. Par ailleurs, il sera établi un code de déontologie de la communication. Un bilan sera réalisé à l’occasion de chaque Biennale pour envisager d’éventuelles modifications, évolutions etc.

Appartenir à Convergence(s)

Entrée En appui sur le socle commun, une organisation peut déclarer son souhait de rejoindre Convergence(s). Une petite délégation (2 ou 3 personnes) du Collectif d’Animation de Convergence(s) va alors à la rencontre de l’organisation : mieux connaître l’organisation (valeurs, projet, pratiques), comprendre le « pourquoi intégrer Convergence(s)», envisager les modalités et les objets sur lesquels l’organisation envisage de s’impliquer, s’assurer de la compréhension de ce qu’est Convergence(s), des enjeux qui sont portés et des responsabilités que cela implique. C’est ensuite au Collectif d’Animation qu’il appartiendra de formaliser l’entrée de l’organisation dans la dynamique de Convergence(s). La décision sera prise sur la seule base du consensus (unanimité).

Sortie Une organisation peut quitter Convergence(s) quand elle le souhaite. Par ailleurs, en cas de désaccord ou de difficultés récurrentes, le Collectif d’Animation peut aussi décider de rencontrer (petite délégation de 2 ou 3 personnes) une organisation afin d’envisager sa sortie de Convergence(s). La décision finale sera prise en Collectif d’Animation sur la base du consensus ou d’un vote à la majorité des2/3 présents.

Economie

Les seuls enjeux économiques sont liés aujourd’hui aux Biennales. Convergence(s) n’a pas de budget et il n’y a pas d’adhésion payante pour entrer dans Convergence(s). Appartenir à Convergence(s), suppose cependant de se placer en co-responsabilité dans le montage budgétaire des Biennales. Une participation, à la hauteur des moyens de chacun, est sollicitée (actuellement de 0 à 1500€ suivant les membres, à quoi il faut ajouter une aide en ressources humaines ou matérielles telle la mise à disposition de salles pour le copil, etc.) Elle a permis d’avoir un résultat à l’équilibre pour les Biennales de Bruxelles. Être dans Convergence(s) suppose donc d’accepter le principe de ces contributions adaptées et d’assumer, avec l’ensemble des membres, l’économie générée par la mise en place des Biennales (gestion d’un excédent, gestion d’un déficit). Par ailleurs, il appartiendra au Collectif d’Animation de conduire un travail de recherche de financements pour Convergence(s) et/ou pour la Biennale.

• En appui sur des organisations, des mouvements : idée du « long cours »

• Un appui pour ces organisations : culture commune, références partagées

• Des militant.e.s acteurs.trices au quotidien

• se « tenir chaud » : nous ne sommes pas seuls

• une intention politique : renforcer l’Éducation Nouvelle dans l’environnement (dimension politique)

• un enjeu de développement pour Convergence(s)

• un espace ouvert de confrontation, de partage, de dialogue, …. la rencontre

• une réelle dimension internationale au service de ces ambitions, interculturalité

• (re)travailler la place des enfants. Deux enjeux dans cette réflexion, celui de l’accueil des enfants au sein même des Biennales et celui de la prise en compte de la parole des enfants, des jeunes, la considération des problématiques liées à l’enfance et à la jeunesse.…. On pourrait y considérer la CIDE, la petite enfance, etc.

• renforcer la place de la pratique, des expériences sensibles : la main, le corps, le jeu, des ateliers bois/peinture, scène ouverte, expérience de création collective, ….

• ateliers/débats : parfois ce n’est pas si clair. Cela renvoie aussi à la préparation des animateurs, aux modalités d’animation choisies.

• renforcer la présence et la reconnaissance de « pédagogues du monde » : des intervenants/conférenciers étrangers

• ouvrir les Biennales sur des sujets peu traités aujourd’hui : psychologie, psychanalyse, intégration, migration, dérèglement climatique, handicap, oppression. Poursuivre la logique d’ouverture à d’autres champs que l’école : la santé mentale, le travail social, l’animation, la culture, la petite enfance, …

• Nécessité de poursuivre les efforts afin de ne pas rester dans l’entre soi : faire rayonner l’Éducation Nouvelle

• des Biennales qui offrent le choix aux participant.e.s entre parcours de formation et parcours découverte

• rester vigilant sur les modalités et la gestion des inscriptions.

• Porter attention à la visibilité de chaque membre de Convergence(s) et notamment à celle des organisations membres de chaque fédération internationale.

• Conserver le souci d’une Biennale qui produit (enjeu des « traces »)

• Placer dans les propositions aux participants l’idée d’une publication internationale sur les 100 mots de l’Éducation Nouvelle. Animer un travail au sein des organisations de Convergence(s) pour choisir et se mettre d’accord sur les 100 mots « clefs » de l ‘EN puis travailler sur leur définition (20 lignes). Un livre illustré, une mise en ligne illustrée, en plusieurs langues ….(groupe publication)

La gouvernance et l’animation globale.

C’est au COPIL que revient le portage global et le suivi du projet et des actions mises en œuvre au titre de Convergence(s). Composé de représentants de 12 organisations implantées sur le plan national ou international, l’instance rassemble 2 représentants de chacune des organisations membres. Si les réunions se font principalement en visio, les membres doivent pouvoir se rendre disponibles pour 2 réunions annuelles en présentiel. Les frais inhérents aux réunions en présence sont supportés par chaque organisation.

Au moment de chaque Biennale, chaque organisation indiquera son souhait de maintenir, ou pas, sa présence au sein du COPIL. De même, les organisations membres de Convergence(s) qui remplissent les conditions ci-dessus et qui acceptent le fonctionnement indiqué peuvent manifester leur souhait d’entrer dans le COPIL. Actuellement, le COPIL est composé de représentants de l’ICEM, du GFEN, du CRAP, des CEMEA, du LIEN, de la FIMEM, de la FICEMEA, de la FESPI, du REPAQ. Chaque réunion donne lieu à la rédaction d’un compte rendu diffusé à l’ensemble des membres de Convergence(s).

Le Collectif d’Animation se réunit plusieurs fois (3 à 4 fois) par an en visio. C’est un espace de partage d’information, de mise au travail et de suivi des orientations. C’est un espace qui rend possible la mise au travail puis la prise de décision de positions politiques. Chaque réunion est enregistrée.

Pour 2025/2026 nous créons 6 groupes de travail :

Un groupe politique. Il a pour objet de réfléchir aux questions relatives à l’élargissement de Convergence(s), aux partenariats possibles, à la mise en vie d’une journée « mondiale » de l’Éducation Nouvelle, à l’élaboration de plaidoyer politique et d’une stratégie de mise en œuvre.

Coordination Jean-Luc CAZAILLON jean.luc.cazaillon@cemea.asso.fr

Un groupe international. Il a pour objet de traiter par anticipation la question des visas, de porter attention à la valorisation des projets internationaux, de définir et de s’assurer des conditions de mise en œuvre des projets de mobilités, de prolonger le travail sur le plurilinguisme et la prise en compte des traductions, de soutenir l’ouverture des Biennales aux pédagogues et conférenciers/intervenants internationaux. Coordination Walid SFEIR wallid@yahoo.com et Catherine HURTIG-DELATTRE catherine.hurtigdelattre@gmail.com

Un groupe « ateliers/débats ». Nous regroupons ainsi les deux sujets. Veiller à la clarté de techniques d’animation, aux distinction atelier et débats, à la légitimation des différentes propositions, au soutien à la diversification des propositions ( le corps, la main, les pratiques, ...) . Il doit établir le lien avec les animateurs.trices, penser aux modalités de formation et d’information etc. Coordination : David RYBOLOVIECZ david.ryboloviecz@cemea.asso.fr et Jacqueline BONNARD jacqueline.bonnard37@orange.fr

Un groupe de lien avec les Convergence(s) locales. Cette dynamique existe par endroit quand des initiatives récentes existent. Nous pensons que la démultiplication des modules de formation à l’image de ce que nous avons fait en 2024 peuvent soutenir l’émergence de Convergence(s) locales. Coordination : Yvette LECOMTE yvette.lecomte@skynet.be et Sylvain DALA contact@ficemea.org

Un groupe «communication ». Tenter de faire en sorte qu’une page Convergence(s) existe dans chaque revue des mouvements membres, rendre le logo de Convergence(s) visible dans les manifestations de chaque organisation, soutenir la vie du site internet, élaborer la liste des expos dont chaque membre dispose pour en assurer la promotion et la circulation au sein des organisations font partie des missions de ce groupe. Coordination : Isabelle LARDON isabelle.lardon@gmail.com et Jean-Luc CAZAILLON jean.luc.cazaillon@cemea.asso.fr

Un groupe « chantier » sur la mutualisation des publications . C’est la suite des dynamiques engagées lors de la Biennale 2024. Coordination : Yannick MEVEL yannick.mevel@cahiers-pedagogiques.com et Pascal DIARD pascaldiard@hotmail.fr

L’économie.

- Faut-il aller vers un statut pour Convergence(s) pour pouvoir solliciter des subventions ?

- le financement participatif, la solidarité …. et la réalité des organisations membres…

- l’économie de Convergence(s) et de chaque Biennale.

Nous n’avons pas réellement traité ces différentes questions. Elles restent devant nous …..

Des projets.

• Nous proposons de mettre en œuvre un projet de mobilité en 2025 (à l’image de ce qui a été fait en Roumanie) en Espagne. Ce groupe serait ouvert à environ 20 personnes issues des organisations de Convergence(s). Un autre projet se tiendra en 2026 en Italie pour le COPIL afin de soutenir la préparation de la Biennale. (groupe international)

• Nous maintenons l’idée d’élaborer un document partagé (plaidoyer) pour soutenir les rencontres politiques dans chaque pays. Nous pourrions alors envisager une mobilité politique (3/4 jours de rendez-vous) auprès des institutions européennes à Bruxelles. (groupe politique)

• Nous portons l’ambition de développer, démultiplier, des modules de formation au Sénégal, en Belgique, en Italie ? … en développant un réseau de personnes ressources. (groupe Convergences locales)