Pour que les réseaux sociaux permettent de faire société.

Ces plateformes se moquent des enjeux écologiques et n’ont pour but que la seule captation massive de nos données comportementales, or noir du capitalisme de surveillance. Le clash et la surenchère haineuse nourrissent efficacement leurs bases de données qui servent alors à mieux nous influencer, contrôler nos choix de demain et générer des profits indécents avec la publicité programmatique.

Parce que les Ceméa, mouvement d’Éducation nouvelle et association d’Education populaire, sont, plus que jamais, attachés aux valeurs de liberté, de démocratie et d’émancipation, nous encourageons à comprendre les formes de domination que ces réseaux sociaux induisent. Ils souhaitent démontrer que d’autres formes d’échanges sont possibles et qu’il est possible de s’affranchir de ces réseaux sociaux dominants.

Ainsi, les Ceméa ont depuis longtemps décidé d’être acteurs et présents sur Mastodon, une alternative libre à Twitter qui propose un mode de fonctionnement décentralisé. De plus, d’autres plateformes de diffusion (diffusion de vidéos sur Peertube, organisation d’événements sur Mobilizon...) sont aussi compatibles avec Mastodon et forment le Fédiverse, une galaxie où tous ces réseaux sont reliés entre eux (grâce à un protocole commun), et au sein de laquelle des interactions sont possibles. Sur Mastodon, on trouve des médias comme Mediapart, Le Monde, Le Monde diplomatique ainsi que de nombreuses personnalités qui croient à ces espaces de liberté !
De l’avis de celles et ceux qui découvrent aujourd’hui Mastodon : « c’est un endroit bienveillant, accueillant, sans pression... ». Les Ceméa, comme d’autres, rappellent que ces espaces doivent être soutenus, encouragés et invitent celles et ceux qui le souhaitent, à se retrouver dans ces nouvelles formes de socialisation du web, sans algorithmes néfastes, sans publicités, où chacun·e porte une attention au commun dans lequel il est nécessairement impliqué.