Vivre l’éducation nouvelle

Une Biennale internationale de l’éducation nouvelle, il faut le vivre pour le croire ! Issus de vingt-six mouvements de différents pays, les participants vivent pendant quatre jours une immersion dans les principes et les valeurs de l’éducation nouvelle. Et le mieux, pour comprendre ce que cela signifie, c’est peut-être de se promener dans les couloirs…

Accueillir les participants

La Biennale, ce sont plus de 400 participants, à faire venir, accueillir, loger, nourrir, faire réfléchir puis repartir pendant quatre jours !

L'accueil

Le CRAB et les petites mains

Pour organiser la Biennale, un groupe s’est constitué sur place, dans la région nantaise, et s’est appelé le CRAB (Collectif régional d’accueil de la Biennale). Mais bien sûr, il ne lui est pas possible de tout faire, les participants sont donc appelés à mettre la main à la pâte (épluchage, plonge, rangement, etc.).

Le CRAB

Dans toutes les langues

Qui dit Biennale internationale, dit Biennale multilingue : dans les couloirs, on entend parler italien, espagnol, arabe, anglais, roumain et français ! Ces langues sont parlées par au moins dix personnes parmi les participants (mais l’anglais n’est la langue maternelle de personne). Durant les ateliers, les participants volontaires font des traductions chuchotées pour les non francophones, et dans les couloirs, les affichages sont traduits et tout le monde est incité à veiller à ce que chacun comprenne quelle que soit sa langue.

Une biennale internationale

Expression et créativité

L’éducation nouvelle privilégie l’expression et la créativité. Les participants ont à disposition tout le matériel nécessaire.

Biennale : espace d'expression

Le grand caraboutchatcha

Avant de repartir, il s’agit de penser ensemble la prochaine Biennale, qui aura lieu en Italie en 2026. Pour cela, le comité de pilotage a imaginé un dispositif un peu audacieux pour un si grand nombre de participants. Le principe est celui du world café, où chaque participant échange pendant quelques minutes avec d’autres sur un thème, puis se déplace pour contribuer à un autre thème. Cela peut ressembler à un joyeux désordre, mais il en sort de l’intelligence collective et des propositions.

Cécile Blanchard

Grand Caraboutchatcha

Retrouvez cet article sur les Cahiers Pédagogiques : https://www.cahiers-pedagogiques.com/vivre-leducation-nouvelle/